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22 octets ajoutés ,  4 juin 2021
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Des corrections d'orthographes
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Une astuce s’ils s’enlisent : « lisez le verso des cartes et cherchez si vous trouvez les intitulés d’une autre carte. Si c’est le cas, c’est qu’il y a un lien. »
Une astuce s’ils s’enlisent : « lisez le verso des cartes et cherchez si vous trouvez les intitulés d’une autre carte. Si c’est le cas, c’est qu’il y a un lien. »


Dans le cas ou certains partipants commencent à en avoir marre du jeu, proposer leur de commencer la partie suivante.
Dans le cas ou certains participants commencent à en avoir marre du jeu, proposer leur de commencer la partie suivante.


= Partie créative =
= Partie créative =


== Présentation ==
== Présentation ==
A un tiers du temps imparti (vous avez une marge pour déraper jusqu’à la moitié du timing), il est l’heure de passer à la phase artistique. Cette phase est importante dans le processus d’apprentissage car elle permet de s’approprier le travail réalisé, de faire travailler une autre partie de son cerveau, de laisser d’autres profils s’exprimer (certains sont plus à l’aise dans cet exercice que dans le précédent). A vous, donc de les motiver et de leur faire prendre au sérieux cette étape.
A un tiers du temps imparti (vous avez une marge pour déraper jusqu’à la moitié du timing), il est l’heure de passer à la phase artistique. Cette phase est importante dans le processus d’apprentissage car elle permet de s’approprier le travail réalisé, de faire travailler une autre partie de son cerveau, de laisser d’autres profils s’exprimer (certains sont plus à l’aise dans cet exercice que dans le précédent). A vous, donc de les motiver et de leur faire prendre au sérieux cette étape.


== Concours  ==
== Concours  ==
=== Principe ===
=== Principe ===
Pour motiver les participants à jouer le jeu de la phase créative, une bonne solution est de les mettre en concurrence et de faire un concours entre les tables. C’est à celle qui fera la plus belle fresque (la théorie, dans ce cas, on s’en fiche).
Pour motiver les participants à jouer le jeu de la phase créative, une bonne solution est de les mettre en concurrence et de faire un concours entre les tables. C’est à celle qui fera la plus belle fresque (la théorie, dans ce cas, on s’en fiche).
Le jury peut être le ou les animateurs ou bien les participants eux-mêmes. Dans ce dernier cas, demandez-leur de dessiner un cadre sur leur fresque pour que les autres participants puissent voter avec une croix. Chacun a une seule voix et on ne peut pas voter pour sa propre fresque.
Le jury peut être le ou les animateurs ou bien les participants eux-mêmes. Dans ce dernier cas, demandez-leur de dessiner un cadre sur leur fresque pour que les autres participants puissent voter avec une croix. Chacun a une seule voix et on ne peut pas voter pour sa propre fresque.
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=== Objection ===
=== Objection ===
Il est parfois objecté qu’il n’est pas congruent d’utiliser le mode compétitif pour animer la fresque alors que par ailleurs, on prône la collaboration et l’entraide pour tenter de sauver le monde.
Il est parfois objecté qu’il n’est pas congruent d’utiliser le mode compétitif pour animer la fresque alors que par ailleurs, on prône la collaboration et l’entraide pour tenter de sauver le monde.
L’association n’a pas de position sur ce point. On peut être contre l’idée d’utiliser le mode compétitif, mais on peut aussi considérer que la compétition est une émulation forte entre les équipes et qu’elle sert le caractère ludique. Lorsqu’elle a lieu dans un cadre ludique ou sportif, elle n’a rien à voir avec celle dont on parle dans le domaine économique. Pour conclure, et pour être cohérent avec l’organisation « Swarmwise », c’est à l’animateur de décider du mode d’animation. Dans le cas d’un évènement avec plusieurs animateurs, c’est l’avis du coordinateur qui prévaut. Il peut décider d’imposer le concours, de l’interdire ou de laisser chaque animateur choisir.
L’association n’a pas de position sur ce point. On peut être contre l’idée d’utiliser le mode compétitif, mais on peut aussi considérer que la compétition est une émulation forte entre les équipes et qu’elle sert le caractère ludique. Lorsqu’elle a lieu dans un cadre ludique ou sportif, elle n’a rien à voir avec celle dont on parle dans le domaine économique. Pour conclure, et pour être cohérent avec l’organisation « Swarmwise », c’est à l’animateur de décider du mode d’animation. Dans le cas d’un évènement avec plusieurs animateurs, c’est l’avis du coordinateur qui prévaut. Il peut décider d’imposer le concours, de l’interdire ou de laisser chaque animateur choisir.


=== Choix du titre ===
=== Choix du titre ===
Le choix du titre est un moment crucial dans le déroulé de la Fresque. Il intervient au cours de la phase créative, mais il faut penser à prévenir les participants depuis le début pour qu’ils laissent une surface libre pour l’écrire. Le choix du titre est souvent le moment où les participants vont mettre des mots pour la première fois sur ce qu’ils ont ressenti en apprenant tout ça sur le climat. Les premières idées de titre sont souvent très noires (« la fin du monde », « la destruction de l’Homme par l’Homme », etc.). Ne les en dissuadez pas, c’est important que chacun exprime son ressenti à ce moment précis. L’équipe décidera surement d’elle-même, en intelligence collective, de choisir un titre plus « positif ».
Le choix du titre est un moment crucial dans le déroulé de la Fresque. Il intervient au cours de la phase créative, mais il faut penser à prévenir les participants depuis le début pour qu’ils laissent une surface libre pour l’écrire. Le choix du titre est souvent le moment où les participants vont mettre des mots pour la première fois sur ce qu’ils ont ressenti en apprenant tout ça sur le climat. Les premières idées de titre sont souvent très noires (« la fin du monde », « la destruction de l’Homme par l’Homme », etc.). Ne les en dissuadez pas, c’est important que chacun exprime son ressenti à ce moment précis. L’équipe décidera sûrement d’elle-même, en intelligence collective, de choisir un titre plus « positif ».


= Pitch =
= Pitch =


Le pitch consiste à faire un exposé sur le changement climatique en utilisant la fresque fraichement réalisée accrochée à un mur. Dans le cas où il y a un concours entre les équipes, ce sont les gagnants qui font le pitch. Sinon, c’est l’équipe qui le souhaite. Evitez de faire faire un pitch à chacune des équipes, sinon ça va être long et ennuyeux car ça risque d’être N fois la même chose. Si les équipes souhaitent vraiment toutes participer, alors demandez-leur de parler d’une seule carte/lien qui les a marqués plus que les autres, ou de leur titre.
Le pitch consiste à faire un exposé sur le changement climatique en utilisant la fresque fraîchement réalisée accrochée à un mur. Dans le cas où il y a un concours entre les équipes, ce sont les gagnants qui font le pitch. Sinon, c’est l’équipe qui le souhaite. Évitez de faire faire un pitch à chacune des équipes, sinon ça va être long et ennuyeux car ça risque d’être N fois la même chose. Si les équipes souhaitent vraiment toutes participer, alors demandez-leur de parler d’une seule carte/lien qui les a marqués plus que les autres, ou de leur titre.


= Debrief =
= Debriefing =


== Présentation ==
== Présentation ==
Le débrief est la partie la plus importante de l’animation. A la limite, le début a juste servi à ce que le débat qui suit ait lieu, qu’il soit intéressant, que les participants aient les bonnes informations et qu’ils soient dans de bonnes dispositions.
 
Le débriefing est la partie la plus importante de l’animation. A la limite, le début a juste servi à ce que le débat qui suit ait lieu, qu’il soit intéressant, que les participants aient les bonnes informations et qu’ils soient dans de bonnes dispositions.


Il est compliqué de donner des conseils pour animer le débat, car c’est le talent de l’animateur qui va tout faire, ses connaissances, sa sensibilité et son expérience de l’animation sur ces sujets. Voici quand même quelques éléments :
Il est compliqué de donner des conseils pour animer le débat, car c’est le talent de l’animateur qui va tout faire, ses connaissances, sa sensibilité et son expérience de l’animation sur ces sujets. Voici quand même quelques éléments :
* Ne pas trop intervenir et laisser les participants prendre la parole. Il ne faut pas que le débat devienne une session de questions-réponses avec l’expert. Si on se dirige vers ça, pourquoi pas pendant 10 minutes, mais ensuite il faut lancer un tour de table pour que les participants deviennent plus actifs et s’expriment à leur tour.
* Ne pas trop intervenir et laisser les participants prendre la parole. Il ne faut pas que le débat devienne une session de questions-réponses avec l’expert. Si on se dirige vers ça, pourquoi pas pendant 10 minutes, mais ensuite il faut lancer un tour de table pour que les participants deviennent plus actifs et s’expriment à leur tour.
* Faire circuler la parole et faire attention à qui a levé la main et dans quel ordre. A la limite, si l’animateur se contente de faire la distribution de la parole, c’est déjà très bien. Il faut éventuellement instaurer des règles de communication non-verbale comme presenté sur l'image ci dessous.
* Faire circuler la parole et faire attention à qui a levé la main et dans quel ordre. A la limite, si l’animateur se contente de faire la distribution de la parole, c’est déjà très bien. Il faut éventuellement instaurer des règles de communication non-verbale comme présenté sur l'image ci dessous.
[[File:CommunicationNonVerbale.jpg]]
[[File:CommunicationNonVerbale.jpg]]


== Solution ==
== Solution ==
Certains joueurs expriment le regret de ne pas aborder les solutions après un constat si pesant, voir déprimant. C’est un choix assumé de l’auteur de ne pas proposer de solution dans la Fresque.
Certains joueurs expriment le regret de ne pas aborder les solutions après un constat si pesant, voir déprimant. C’est un choix assumé de l’auteur de ne pas proposer de solution dans la Fresque.
Les raisons sont multiples :
Les raisons sont multiples :
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La seconde est que les solutions qui nous viennent à l’esprit dépendent beaucoup de notre niveau de conscience sur les sujets de l’environnement. On pense d’abord aux énergies renouvelables, puis on lit Philippe Bihouix et on réalise qu’il n’y aura pas assez de minerais pour faire les éoliennes et les panneaux photovoltaïques pour remplacer le fossile. On comprend alors qu’il va plutôt falloir investir dans l’efficacité énergétique. Mais là encore, en lisant William Stanley Jevons (Paradoxe de Jevons ou effet rebond) ou François Roddier (Thermodynamique de l’évolution), on comprend que tous les gains en efficacité vont juste permettre de faire accélérer l’économie et ne nous empêchera pas d’aller dans le mur. Et surtout, on n’a gagné que 1 % par an sur de plan de l’efficacité énergétique depuis des décennies et cela n’est pas à la hauteur de l’enjeu. On se met alors à remettre en cause la croissance économique, la notion de PIB, voire on s’en prend à la croissance de la population mondiale. Enfin, quand on a lu le rapport au club de Rome ou les livres de Pablo Servigne, on est mûr pour parler d’effondrement.
La seconde est que les solutions qui nous viennent à l’esprit dépendent beaucoup de notre niveau de conscience sur les sujets de l’environnement. On pense d’abord aux énergies renouvelables, puis on lit Philippe Bihouix et on réalise qu’il n’y aura pas assez de minerais pour faire les éoliennes et les panneaux photovoltaïques pour remplacer le fossile. On comprend alors qu’il va plutôt falloir investir dans l’efficacité énergétique. Mais là encore, en lisant William Stanley Jevons (Paradoxe de Jevons ou effet rebond) ou François Roddier (Thermodynamique de l’évolution), on comprend que tous les gains en efficacité vont juste permettre de faire accélérer l’économie et ne nous empêchera pas d’aller dans le mur. Et surtout, on n’a gagné que 1 % par an sur de plan de l’efficacité énergétique depuis des décennies et cela n’est pas à la hauteur de l’enjeu. On se met alors à remettre en cause la croissance économique, la notion de PIB, voire on s’en prend à la croissance de la population mondiale. Enfin, quand on a lu le rapport au club de Rome ou les livres de Pablo Servigne, on est mûr pour parler d’effondrement.


Voici, en quelques étapes, le cheminement de beaucoup de militants du climat. C’est un parcours individuel et il est important de respecter le rythme de chacun. Parler de décroissance à quelqu’un qui n’en est qu’au début de la prise de conscience, c’est prématuré et contre-productif. On peut déclencher des réactions de rejet. C’est donc à l’animateur de guider les participants au cours du débrief, en s’adaptant à leur niveau de prise de conscience et à leurs sensibilités.
Voici, en quelques étapes, le cheminement de beaucoup de militants du climat. C’est un parcours individuel et il est important de respecter le rythme de chacun. Parler de décroissance à quelqu’un qui n’en est qu’au début de la prise de conscience, c’est prématuré et contre-productif. On peut déclencher des réactions de rejet. C’est donc à l’animateur de guider les participants au cours du débriefing, en s’adaptant à leur niveau de prise de conscience et à leurs sensibilités.


== Conseil pour lancer le débat ==
== Conseil pour lancer le débat ==
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* Demander la carte qui les a le plus marqué, et pourquoi
* Demander la carte qui les a le plus marqué, et pourquoi
* Demander ce qu'il en tire comme information et comme prochaine action
* Demander ce qu'il en tire comme information et comme prochaine action
* Evaluer l'optimisme du groupe à la question climatique en levant la main plus ou moins haut, puis demander a certains extrèmes de présenter leur idée.
* Évaluer l'optimisme du groupe à la question climatique en levant la main plus ou moins haut, puis demander a certains extrêmes de présenter leur idée.
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