En-en debrief

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This is the last phase of the Collage. It follows the pitch and should take at least 45 minutes. It focusses on emotions and solutions.

Gameplay

This phase plays out in two parts:

  • A first part for players to explore their emotions
  • A second part about solutions.

The emotions part

Because climate change is so deeply tragic, it is important to put words on whatever feelings it generates and not keep them inside. Without obliging any player to speak about their feelings, here are some ways to support the discussion:

  • Asking the players to form pairs and practise active listening pairs
  • Asking the players, one after the other, to say one word, then to explain why they have chosen it
    • Some emotions: anger, fear, disgust, joy, sadness, surprise, anticipation, anxiety, love, depression, trust, pride, shame, envy...
  • Asking the players to choose a character on Pip Wilson's blob tree test[1], an emotion on a wheel of emotions[2] or a position on Kübler-Ross's grief model[3].

The solutions part

This part is to emphasise the solutions that the players can propose, and to discuss how change can be brought. Generally it goes as follows:

  • The players bring up ideas of individual solutions
  • These are challenged by the facilitator or by a player
  • The players discuss solutions that have more impact than individual solutions.

Facilitation advice

The role of the facilitator

Cadre de sécurité

L'animateur·rice doit faire en sorte que tous les participant·e·s se sentent à l'aise pour parler. Cela peut passer par l'instauration d'un cadre de sécurité (bienveillance, partage de la parole...) ou par l'utilisation de gestes de communication non-violente.

Recadrer le débat

Lorsque l'on parle de changement climatique, on a souvent envie de parler des autres enjeux planétaires comme le trou dans la couche d'ozone, la pollution plastique ou bien les pesticides. Bien que ces enjeux soient importants, ils sont indépendant du climat, et il est judicieux de recadrer le débat en demandant aux participant·e·s de se concentrer sur des solutions permettant de réduire les émissions de gaz à effets de serre, et d'utiliser les connaissances qu'ils et elles ont acquis lors de leur fresque

Valeurs

Souvent, les participant·e·s vont énoncer des valeurs qui peuvent être erronées. Dans le cas ou cela ne gène pas le débat car l'ordre de grandeur est le bon, il n'est pas nécessaire de préciser que celui ci est faux, car ceci peut être fait dans le mail post-formation. Dans le cas ou la valeur énoncé est fausse et rend l'argumentation caduque, il peut être bien de corriger sur le coup l'affirmation.

Action individuelle

Notre société fait croire aux citoyen·ne·s que l'action individuelle est nécessaire et suffisante pour résoudre les crises environnementales. Cela n'est pas le cas, et l'animateur·rice peut le rappeler. On peut par exemple dire qu'un comportement héroïque ne permet de faire que 50% de la réduction d'émission de gaz à effet de serre nécessaire, et 25% dans le cas d'un comportement "réaliste".[4]. Des questions pouvant remettre en cause l'action individuelle peuvent être :

  • Que faire si d'autres personnes refuse de changer individuellement
  • Seulement 51% des Français pensent qu'il faut "modifier de façon importante nos modes de vie pour empêcher le changement climatique"[5]

Comment se sentir bien

Une question récurrente de fin de fresque est "Comment ne pas sombrer dans l'éco-anxiété après toutes ces informations ?". Cette question est récurrente, et il y a plusieurs moyen de la traiter. En effet, les participants viennent d'apprendre que notre civilisation s'auto-détruit et emporte tout le vivant avec elle, et il est donc normal de sentir un malaise. Il peut être une bonne idée de présenter aux participant·e·s la courbe du deuil, et de leur expliquer qu'il est tout à fait normal de se sentir triste ou en colère, que cela devrait plus ou moins passer avec le temps.
Un autre moyen de se sentir mieux est de retourner la manière dont nous voyons ce qui nous pousse à agir. Au lieu de se dire "J'agis pour moins impacter mon monde", on peut se dire "J'agis pour me préparer à un monde plus sobre". Enfin, il faut aussi dire que le meilleur moyen est d'être actif et donc de s'investir dans des associations, d'agir individuellement, ou tout autre solution proposée durant le débat.

Exemple de domaine de solution

Si jamais les participant·e·s n'arrivent pas à trouver de solutions, on peut leur demander de regarder les quatre activités humaines et proposer des solutions individuelles assez génériques :

  • Industrie : moins consommer, sobriété numérique, réparer les produits au lieu d'en acheter de nouveaux, les cinq R (Refuser, Réduire, Réutiliser, Réparer, Recycler)
  • Utilisation des bâtiments : chauffer moins, avoir peu de surface par personne, isoler son logement, changer son moyen de chauffer l'eau
  • Transport : ne pas prendre l'avion, minimiser la voiture, prendre le train pour les déplacements longs, le vélo pour les courts.
  • Agriculture : ne pas manger de produits d'origine animale, faire attention aux types de produits consommés privilégier le local (attention, le type de produit a une influence beaucoup plus forte sur le produit que sa provenance [6]

Mail post-formation + contact

Une fois l'animation terminée, il faut envoyer un mail post-formation aux participant·e·s. Ce mail a pour intérêt :

  • De rappeler ce qui a été dit dans le débat
  • De clarifier certains points n'ayant pas été clairs pour certain·e·s
  • De donner des ressources complémentaires pour se renseigner
  • D'inviter les participant·e·s à devenir animateur·rice
  • De donner le contact de l'animateur·rice pour que les participant·e·s le recontacte en cas de besoin

Sources